Mécanicien automobile
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Les mécaniciens automobiles sont exposés à de nombreux risques : chutes, postures contraignantes, intoxication aux produits chimiques, etc. Notre livret dresse la liste des contraintes liées au métier et des conséquences sur la santé, avant de passer en revue les différents moyens de prévention à la fois collective et inviduelle.

Risques liés au métier de mécanicien automobile

  • Postures contraignantes : station debout, penché en avant, bras en l’air, cou en extension, dos en torsion, à genou...
  • Manutention : pièces de mécanique, bidons, outillage, pneus...
  • Produits chimiques : huile de vidange, dégraissant pièces, carburant essence ou diesel, pâte d’étanchéité, liquide de refroidissement, liquide de frein, liquide lave-glace, décapant joint...
  • Poussières et fumées : gaz d’échappement, fibres céramiques, réfractaires des tambours et plaquettes de freins...
  • Bruit : clé à choc, compresseur, soufflette, outillage à mains, moteur...
  • Vibrations mains-bras : utilisation d’outils électroportatifs (visseuse, devisseuse, perceuse, meuleuse...), clé à choc...
  • Chutes de plain-pied : sols glissants, encombrés...

Conséquences sur la santé

  • Troubles musculo squelettiques : tendinites, douleurs du dos, des cervicales, des épaules...
  • Atteinte neurologique : maux de tête, somnolence, fatigue...
  • Atteinte de la peau : dermatites de contact ou d’irritation, boutons d’huile, hyperkératose  des paumes des mains, brûlures...
  • Perte d’acuité auditive (exposition au bruit).

Conseils de prévention

Prévention collective

  • Utiliser les servantes, les appareils d’aide à la manutention.
  • Placer le véhicule dans les meilleures conditions pour la tâche à réaliser, en adaptant la hauteur du pont. Éviter le travail bras en l’air ou loin du corps. Adopter les bonnes postures pour le soulèvement des charges (dos droit, genoux fléchis...).
  • Utiliser les extracteurs de gaz d’échappement ou travailler porte ouverte lors des tests moteur.
  • Utiliser les collecteurs d’huiles de vidange, utiliser les fontaines de dégraissage.
  • Éviter le balayage à sec du garage, proscrire l’utilisation de soufflette. Privilégier le nettoyage à l’eau ou l’usage d’un aspirateur muni d’un filtre adapté.
  • Connaître les produits utilisés, identifier les pictogrammes dangers.
  • Mettre les chiffons usagés dans des bacs fermés, fermer les poubelles, fermer les bidons.
  • Concernant les outils, notamment électroportatifs, veiller à l’entretien de ces derniers, au bon remplacement des pièces d’attaque, et à la formation des équipes à leur bonne utilisation.
  • Créer de l’entraide entre les équipes, surtout au moment des phases nécessitant de réaliser des opérations délicates (manutention).

Prévention individuelle

  • Porter des gants adaptés au risque chimique : gants en nitrile ou néoprène.
  • Porter des lunettes de protection à bords latéraux.
  • Porter des protections auditives lors des travaux bruyants : attention à la co-activité.
  • Porter un masque antipoussière FFP3 : travaux sur les freins et embrayage.
  • Porter des chaussures de sécurité.
  • Hygiène : ne pas porter de bijoux ni aux mains ni aux poignets. Porter une tenue de travail nettoyée régulièrement. Se laver les mains  à l’eau tiède avec un produit adapté (NFT73.101 et NFT73.102) et appliquer une crème réparatrice avant, pendant et après le travail.
  • Utiliser le bon outil pour la tâche à réaliser.

 


Quelques exemples de réalisation pour mieux prévenir les risques : 

  • Achat d’un pont élévateur en remplacement des fosses.
  • Mise à disposition de chèvres d’atelier ou « girafe » pour la manutention des pièces lourdes (ex : moteur).

 

Consultez également la brochure ED6423 de l’INRS sur la prévention du risque électrique dans les garages.

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