Conducteur de bus
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Risque routier

Avant le départ

  • Faire le tour intérieur et extérieur du véhicule et vérifier : les éclairages, pneumatiques, essuie-glaces, niveau des liquides moteur, ceintures de sécurité.
  • Essayer les différents modes de freinage, contrôler les équipements de sécurité obligatoires et prévenir l’employeur en cas d’anomalie.
  • Contrôler le positionnement des rétroviseurs.
  • S’assurer que les portes et fenêtres de secours soient bien déverrouillées.
  • Vérifier la présence et la validité des papiers du véhicule (carte grise, attestation d’assurance…) et de son permis de conduire.
  • Vérifier la présence de la trousse de secours dans le véhicule.
  • Prendre connaissance du bulletin météorologique et du trafic routier.

Sur la route

  • Rester toujours vigilant.
  • Ne pas être sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants, leur consommation est interdite par la loi :
    • Alcool : risque d’accident multiplié par 2 avec 0,5 g d’alcool par litre de sang.
    • Cannabis : risque multiplié par 2.
    • Association alcool /cannabis : risque multiplié par 29.
  • Ne pas sous-estimer les effets de l’alcool : rétrécissement du champ visuel, diminution des réflexes, altération de l’appréciation des distances…
  • Vérifier la compatibilité de la prise de médicaments avec la conduite.
  • Savoir reconnaître les signes avant-coureurs de la somnolence qui multiplie le risque d’accident par 8 : picotement des yeux, raidissement de la nuque, douleurs dans le dos…
  • Effectuer des pauses régulières (minimum toutes les 2 heures) en réalisant des mouvements d’assouplissement : faire rouler les épaules vers l’arrière 6 à 8 fois, puis lever les deux bras vers le haut.
  • Respecter le Code de la route.
  • Ne pas téléphoner en conduisant (risque multiplié par 5).
  • Ne pas rédiger de SMS (risque multiplié par 23).
  • Ne pas manger ou boire en conduisant.
  • Respecter les distances de sécurité et les allonger la nuit.
  • Actionner les clignotants suffisamment à l’avance pour signaler les intentions de manoeuvres.
  • Porter des chaussures plates et fermées (tongs interdites pour la conduite).
  • Lors de la descente du véhicule, rester très vigilant aux autres véhicules, piétons, trottinettes, vélos...
  • En cas d’accident, panne, crevaison : stationner si possible le véhicule hors des zones dangereuses, porter le gilet haute visibilité et utiliser le triangle de signalisation, puis prévenir l’employeur.

Posture assise prolongée

  • Éviter les vêtements trop serrés à la taille et aux jambes.
  • Régler le siège en fonction de sa morphologie (taille et poids) :
    • Avoir les cuisses en appui.
    • Les jambes légèrement fléchies.
    • Le dos contre le dossier.
    • Les mains à 10h10 sur le volant.
    • Les coudes au plus près du corps.

Vibrations

  • Régler les sièges à suspension pneumatique.
  • Avoir une conduite douce.

Horaires de travail atypiques (irréguliers/nuit)

  • Respecter des horaires réguliers de coucher et de lever, avec une durée conseillée de 7 h de sommeil par 24 h.
  • Dormir dans une chambre obscure, calme et non surchauffée (entre 16°C et 18°C).
  • Faire, si possible, une sieste de 30 minutes permettant de récupérer la dette de sommeil.
  • Privilégier le sommeil le plus tôt possible en fin de poste.

👉Consultez également notre boîte à outils "Hygiène de vie et travail"

Incendie

  • Ne pas fumer et ne pas téléphoner en remplissant le réservoir du véhicule.

Chute de plain-pied - chute de hauteur

  • Ne pas sauter pour descendre du véhicule.
  • Être attentif à l’état du sol.

Manutention manuelle

  • Utiliser au maximum les aides à la manutention équipées de roulettes avec des poignées à hauteur d’homme (ex : diable, diable trois roues pour les escaliers).
  • Pour soulever une charge, se rapprocher de la charge, dos droit et genoux fléchis.
  • Limiter la distance de port de charge et les quantités portées.
  • Demander une formation sur les risques liés à la manutention et aux postures de travail.

Risques psychosociaux

  • Veiller à maintenir des échanges courtois en toutes circonstances, savoir garder son calme, rester poli, demander à être formé à la gestion des conflits.
  • Organiser la gestion du véhicule (maintenance, traitement des aléas et dysfonctionnement…).
  • Prévoir des pauses pour récupérer.
  • Échanger avec ses collègues et la hiérarchie sur les difficultés rencontrées : organisation du travail, interaction hiérarchie/collègues, incivilités passagers.
  • Demander une visite médicale à votre initiative auprès du médecin du travail en cas de difficulté.
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