Charte "Cancer & Emploi" : 11 engagements pour améliorer l’accompagnement des salariés et promouvoir la santé

L’Institut national du cancer (INCa) s’engage pour améliorer les conditions de travail des personnes touchées par la maladie. Dans le cadre du Club des entreprises, animé par l’INCa, l’Association nationale des DRH (ANDRH) et l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), une charte pour les entreprises a été lancée. Elle vise à fédérer celles et ceux qui souhaitent agir sur la perception de la maladie dans l’univers professionnel et à développer des approches collectives permettant de mieux prendre en considération les attentes spécifiques des personnes touchées par un cancer et celles des entreprises.

Aujourd’hui en France, 3,8 millions de personnes vivent avec ou après un cancer. Chaque année, sur les 400 000 nouveaux cas diagnostiqués, 160 000 concernent des personnes en activité professionnelle.

La charte "Cancer & Emploi" propose des principes et des actions pour mettre en place une démarche cohérente de maintien et de retour en emploi des personnes atteintes de cancer. Elle s'articule autour de 4 grandes parties : 

  • Accompagner le salarié dans le maintien et le retour en emploi
  • Former et informer les parties prenantes de l’organisation
  • Promouvoir la santé
  • Évaluer et partager

L’adhésion à cette charte "Cancer & Emploi" marque l’engagement de l’entreprise dans la lutte contre le cancer et présente un autre intérêt : celui d’en faire bénéficier les personnes ayant d’autres maladies chroniques évolutives.

👉Plus d'infos sur le site de l'INCa 

Prévenir la désinsertion professionnelle

La survenue d'un cancer fragilise la vie professionnelle. Pour prévenir le risque de désinsertion professionnelle, des dispositifs peuvent être utilisés :

  • Visite de pré-reprise : dans le cas d’un arrêt de travail d’au moins 30 jours, une visite de pré-reprise peut être organisée à l’initiative du travailleur, du médecin traitant, du médecin-conseil des organismes de sécurité sociale, ou du médecin du travail. Elle permet de favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs :
    • En anticipant pendant l’arrêt de travail les conditions qui faciliteront un retour au poste le moment venu en organisant avec l’employeur un aménagement de poste ou un éventuel reclassement compte tenu de l’état de santé du travailleur
    • En préconisant le plus tôt possible des formations professionnelles en vue de faciliter le reclassement ou la réorientation professionnelle
  • La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) qui va faciliter l’accès à des formations ou à un bilan de compétences.
  • Lorsqu’un aménagement de poste est recommandé par le médecin du travail, il peut être financé par l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Handicapés).
  • L’invalidité catégorie 1 surtout, accordée par la CPAM et qui permet un travail à temps partiel (reprise progressive, poursuite des soins).
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